Au départ de Louis Maine, ce fut Marcel Berriaux qui le remplaça. Il était déjà au pupitre des clarinettes à Bouchain depuis 1961 et soliste. Marcel Berriaux, pressenti par le comité de l'harmonie, accepta cette lourde charge en janvier 1975.
Hélas, la maladie l'obligea à l'abandon.
L'harmonie assista à ses funérailles le 17 octobre 1977. Il fut vivement regretté.
L'Harmonie fut de nouveau dans l'obligation de chercher un directeur.
Plusieurs candidats répondant à l'appel dans la presse, le choix du Comité se fixa sur Daniel Coleau, musicien très qualifié de marly, habitant Valenciennes. Coleau ne fit qu'un trop court passage car engagé pour la Ste Cécile de 1976, il quitta la direction le 30 juin 1978.
Heureusement pour la continuité de la phalange, Nicolas Cousin, chef de Marquette, dévoué à notre art, repris la direction. L'Harmonie n'eut pas à souffrir de l'abandon inopiné de Coleau.
Nicolas Cousin assura la conduite de la musique, la renforçant de membres de son effectif de Marquette, desquels il présenta un jeune formé à son école, Alain Lefevre.
Ce talentueux jeune chef qui prit la baguette fin 1978 ne fit lui aussi qu'un trop bref passage à ce poste, qu'il quitta le 16 février 1982. Ses merveilleuses qualités le portèrent vers un concours qu'il remporta avec succès. Il obtint la direction de l'Harmonie de l'Argentière La Béssée (Hautes-Alpes) et de professeur des cours de solfège du collège de cette ville.
A noter que Alain Lefebvre, élève du Conservatoire de Cambrai, y avait obtenu un 1er prix de solège et un 1er prix de trombone.
Mais il y avait dans les rangs de l'Harmonie un autre élève de Nicolas Cousin, sorti du même creuset, virtuose clarinettiste, qui avait épousé une musicienne de Bouchain.
Gérard Becourt prit la direction vacante, la musique n'en souffrit pas. Dès le 16 février 1982, il était au pupitre et le 25 avril, il donnait son premier concert.
Par malchance pour l'Harmonie, et prouvant cependant que le comité jugeait justement la valeur de ses chefs, M.Becourt fut également tenté par le Concours, et obtint suite à celui-ci sa nomination de Professeur dans la ville de Laragne-Montaglin (Hautes-Alpes). Il y dirigea son premier concert de Ste-Cécile le 12 décembre 1982.
Le chef suivant, ou plutôt la chef, fut Mademoiselle Maryvonne Dufour, devenue Mme Lefebvre, et également élève de Nicolas Cousin. Elle était sortie du Conservatoire de Douai avec la médaille d'or couronnant un certificat de fin d'études en 1979, et devint professeur de CES.
Elle prit donc la direction de l'Harmonie avec beaucoup de maîtrise, et donna son premier concert le 11 décembre 1983.
Son mariage, ses multiples occupations, l'obligèrent à abandonner ses fonctions en février 1985.
Lui succèda Patrice Mostacci, 1er prix du conservatoire de Roubaix et de percussion de Douai.
Il devint chef de l'harmonie dès le 6 janvier 1985.
Il se vit également attribuer la responsabilité de diriger le centre des examens fédéraux du secteur de Bouchain, qui fut créé par le président Victor Trioux, alors délégué de la Fédération Musicale pour le canton de Bouchain.
(éléments issus du programme des 150 ans de l'harmonie de Bouchain, 1988)